Soutenir les champs d’intérêt des garçons*
16 août 2018
*Adapté de Make Room for Boys! par Gerin Martin et Sandy Slack, publié par HighScope Press, 2015
Nous étions en Virginie au mois de février et il faisait très froid. Dans le local, nous vivions le « cafard de l’hiver » avec les enfants. Vous êtes vous déjà sentis au ralenti et à court d’idées à ce temps de l’année? Nous, oui.
Dans le but de remonter le moral de tous, nous avons décidé de retirer le sable de la table de sable et d’eau puisque nous avions remarqué que plusieurs enfants jouaient avec l’eau lorsqu’ils se lavaient les mains. Nous avons ajouté de l’eau tiède ainsi que des tasses, des compte-gouttes et des cuillères.
Un des enfants dans le groupe, Adam, avait une affinité avec l’eau. Lorsque Gerin est allée à la table d’eau pendant la période de travail pour vérifier comment se déroulait le plan d’Adam, il a commencé à lui raconter tout sur le bateau de son père qu’il apporte au lac Smith Mountain : il lui a expliqué comment il flotte, comment, parfois, l’eau s’y infiltre et comment il doit remplir un seau avec son père et verser l’eau par-dessus bord. Il a dit à Gerin qu’il y a des choses qui restent sur l’eau, comme des branches qu’ils doivent éviter avec leur bateau, mais qu’il y a aussi des choses qui ne restent pas sur l’eau, comme les roches que son père lui laisse lancer en attendant que l’on entre ou sorte le bateau de l’eau.
L’excitation d’Adam à propos des bateaux a attiré d’autres enfants à la table d’eau et, bientôt, eux aussi partageaient leurs expériences avec les bateaux. « Ma soeur aime le ski nautique! Elle tombe beaucoup, mais elle flotte parce qu’elle a une veste de sauvetage » a dit Derek. « Une fois, je suis allé faire du canoë avec mon grand-père! » a ajouté James. Gerin a pu remarquer que les bateaux étaient un sujet dont Adam et d’autres enfants aimaient discuter. Elle pourrait certainement introduire d’autres objets et activités qui pourraient soutenir cet intérêt.
Malheureusement, Gerin ne connaissait pas grand-chose aux canoës ou aux bateaux, ou à la pêche, au ski nautique ou au Lac Smith Mountain. Elle devrait faire quelques recherches. Ceci sera donc autant un voyage de découvertes pour elle que pour les enfants du groupe.
Comment pouvons-nous donc soutenir les intérêts des garçons lorsque nous ne partageons pas ces intérêts ou en connaissons peu sur le sujet ou pire encore, lorsque ces intérêts nous poussent à bout ?
Comme la vaste majorité des éducatrices en petite enfance, nous sommes des femmes. Pour être honnêtes, plusieurs champs d’intérêt des garçons nous intéressent moins. Comment pouvons-nous donc soutenir les champs d’intérêt des garçons lorsque nous ne partageons pas ces champs d’intérêt ou ne les connaissons pas vraiment ou, pire encore, lorsque ces champs d’intérêt nous poussent à bout? Voici tout un défi en ce qui a trait au degré optimal d’ajustement, soit de satisfaire les besoins individuels de chaque enfant.
À la recherche du « degré optimal d’ajustement »
Qu’est-ce que « Le degré optimal d’ajustement »?
Ce concept, qui a été proposé par les pédopsychiatres Alexander Thomas et Stella Chess dans leur publication Temperament and Development (1977), énonce un degré optimal d’ajustement entre le tempérament de l’enfant et les attentes des parents. Pour ce qui est de l’expérience avec un groupe d’enfants, le concept signifie que «le développement social et le développement de la personnalité se produisent sainement lorsqu’il y a compatibilité entre l’enfant et les demandes et attentes de l’éducatrice et de l’environnement du centre. Il est primordial que l’éducatrice démontre de la compréhension et du respect face aux tempéraments des enfants, afin que les enfants puissent s’épanouir et évoluer» (Culpepper, 2008, Conclusion, para.1).
La manière dont nous structurons notre environnement et ajustons nos interventions pour créer un degré optimal d’ajustement, soit répondre aux besoins individuels de chaque enfant, déterminera notre succès ou notre échec. Le but n’est pas de changer les enfants (tâche impossible) ou de faire en sorte qu’ils se conforment à un modèle standard de « bon comportement. » Le but est plutôt, en accepter que les enfants ont des personnalités et tempéraments différents, d'observer les attributs individuels de chaque enfant d’un angle positif et de modifier nos environnements et nos interventions pour nous «ajuster» aux enfants. Ceci est un principe HighScope de base: soyez une éducatrice réceptive, prête à aller vers les enfants plutôt que d’avoir l’attente que les enfants arrivent prêts à venir vers vous.
Lorsque nous nous sommes résolues à atteindre le degré optimal d’ajustement à notre groupe, nous nous sommes synchronisées aux enfants, filles et garçons, et sommes devenues de bonnes observatrices avec une grande capacité d’écoute. Nous débutions toutes nos périodes de planification en nous posant des questions élémentaires basées sur des observations, basées sur les questions suivantes : Avec quoi les enfants jouaient-ils? De quoi parlaient- ils? Lorsque nous les avons entendus parler de chiens et fait semblant d’être des chiens, par exemple, nous étions tellement ravies que, le lendemain, nous avons apporté des laisses, des gamelles et même de la nourriture à chien faite de formes variées que les enfants ont pu classer pendant l’activité de groupe d’appartenance. Comme à l’habitude, nous avons intentionnellement prolongé l’introduction de ce type de matériel avec une semaine d’activités initiées par les éducatrices et une sortie éducative. Ensuite, c’était reparti! Nous étions à la recherche de la « prochaine chose » dont les enfants parleraient ou qu’ils feraient, à condition que ce soit quelque chose avec lequel nous étions à l’aise.
Or, le hockey, les dinosaures bruyants, les autos rapides qui entrent en collision et les jeux de fusils ne faisaient pas partie de cette catégorie. Nous avons réfléchi au nombre de fois où les garçons sont laissés à eux-même pour poursuivre leurs champs d’intérêt avec très peu de soutien, et ce, possiblement parce que, en tant que femmes, nous ne sommes pas à l’aise avec ces champs d’intérêt. Mais notre engagement à atteindre le degré optimal d’ajustement nous a élevées à un nouveau niveau de conscience.
Il devait bien y avoir un moyen d’utiliser toutes les stratégies que nous apprenions et essayions, et ce, avec succès, afin de soutenir ces champs d’intérêt avec lesquels nous n’étions pas très à l’aise. Et voici l’expérience exceptionnelle que nous avons vécue : nos garçons ont rehaussé à un niveau supérieur notre enseignement de concepts et d’habiletés sociales ainsi que le contenu de tous les domaines de notre programme.
Nous avons commencé à nous poser des questions importantes, telles que : Comment pouvons-nous incorporer l’usage fonctionnel du contenu du programme tout en soutenant ces champs d’intérêt typiques aux garçons? Comment pouvons-nous nous rappeler de résoudre des problèmes avec les garçons lorsque nous atteignons notre « mur de résistance », soit cette réaction conditionnée que nous avons face à des activités qui nous sortent de notre zone de confort?
Notre défi d’atteindre le degré optimal d’ajustement incluait l’engagement de bannir toute interdiction aux champs d’intérêt que démontrent les garçons. Lorsque vous rassemblez tous les éléments « garçons », il faut premièrement commencer par réfléchir aux champs d’intérêt des enfants en fonction des forces des garçons (les habiletés visuelles, les mouvements corporels amples, les habiletés spatiales et mécaniques, etc.) et ensuite en fonction des besoins de ces derniers : les habiletés de motricité fine, le langage, la résolution de problèmes, l’autorégulation. La question devient donc : quelles stratégies de soutien pouvons-nous utiliser en profitant de l’occasion qui se présente à nous, soit leurs champs d’intérêt et leurs forces, pour incorporer leurs besoins de façon fonctionnelle ? Comment pouvons-nous utiliser les champs d’intérêt des enfants, disons les dinosaures, pour soutenir le développement d’habiletés sociales, de résolution de problèmes, d'écriture, de calcul et de la confection de livres?
- Commencez par observer les enfants de votre groupe. Prêtez attention à la fluctuation de leurs centres d’intérêt.
- Puis, faites l’inventaire des ressources dont vous disposez. Faites une liste du matériel dans votre centre, des parents qui pourraient potentiellement être des ressources et de vos ressources personnelles sur le sujet.
Lorsque vous avez en main un répertoire des forces, des besoins et des champs d’intérêt des enfants dans votre groupe, vous êtes prêtes à utiliser les stratégies de soutien suivantes.
« Commencez par observer les enfants de votre groupe. Prêtez attention à la fluctuation de leurs centres d’intérêt. »
Stratégies pour soutenir les champs d’intérêt des garçons
Les stratégies suivantes vous aideront à déterminer et soutenir les champs d’intérêt des garçons.
Déterminez les façons dont les IDC peuvent être utilisés de manière intentionnelle afin d’avoir une fonction centrée sur l’enfant
Les indicateurs développementaux clés (IDC) de HighScope définissent des objectifs d’apprentissage importants pour les enfants. Observez les domaines du développement qui ont davantage besoin d’attention dans votre groupe. L’écriture a toujours été un de ces domaines du développement dans notre groupe, alors pour nos garçons, nous nous assurons que l’écriture permette d’atteindre plusieurs objectifs dans une activité.
Par exemple, lors d’une sortie éducative à l’aéroport, nous avons fourni aux enfants du papier et un crayon attaché à l’aide d’un bout de laine à une planchette à pince. Ils ont copié des lettres et ont inscrit leur nom pour une visite dans la cabine de pilotage. En plus du matériel d’écriture, nous avons inclus des rubans à mesurer et des règles et avons présenté du vocabulaire relatif à la longueur, la hauteur et aux mesures.
Débutez avec des livres sur des thèmes connexes pendant l’activité de groupe d’appartenance.
Les livres, particulièrement ceux avec des photos de vraies personnes et d’objets, offrent aux enfants de l’information et des images qui les incitent à réfléchir, discuter et à représenter leurs nouvelles découvertes dans leurs jeux. Cette stratégie de présenter une collection de livres qui soutient l’intérêt d’un enfant aide les adultes à déterminer si cet intérêt est partagé par d’autres enfants. Ceci peut vous aider à éviter d’imposer un sujet qui est trop abstrait.
Vous pouvez jauger l’intérêt en lisant le livre à haute voix pendant une activité de groupe d’appartenance ou pendant la période d’accueil. Si peu d’enfants s’y intéressent, cessez et réévaluez votre choix.
« Observez les enfants et commencez à dresser une liste de livres de fiction et de non-fiction que vous pouvez utiliser afin de présenter de nouveaux sujets à votre groupe et peut-être même à vous-mêmes! »
Assurez-vous d’inclure des livres de fiction et de non-fiction. Lorsque nous avons présenté le sujet des dinosaures dans notre groupe, nous avons lu à haute voix le livre Dinosaur Roar, de Paul et Henrietta Stickland, et avons encouragé les enfants à reproduire l’histoire. Les enfants se sont référés aux images dans le livre ainsi qu’à des dinosaures en plastique pour imaginer les mouvements de chaque dinosaure. Il y a plusieurs livres sur les dinosaures qui sont joliment illustrés de manière ludique, tout en étant instructifs. Observez les enfants et commencez à dresser une liste de livres de fiction et de non-fiction que vous pouvez utiliser afin de présenter de nouveaux sujets à votre groupe et peut-être même à vous-mêmes!
Attendez-vous à réaménager votre local pour la plupart des champs d’intérêt générés par les garçons
Plusieurs champs d’intérêt typiques des garçons d’âge préscolaire comprennent des mouvements corporels amples. Vous avez certainement observé des jeux de super héros et des coups de pieds de karaté. Afin de rendre votre local sécuritaire pour tous, vous pourrez considérer son réaménagement dans le but faire de l’espace pour soutenir ce besoin de motricité globale chez les garçons.
Parfois, les champs d’intérêt des garçons créent la nécessité de tout nouveaux coins dans un local. Si vous ne l’avez pas encore fait, essayez de créer un coin construction dans votre local afin de soutenir l’intérêt des garçons (et des filles) à utiliser des outils. Les enfants peuvent commencer en martelant du bois mou (du pin) ou de la styromousse. Lorsqu’ils deviennent experts, vous pouvez ajouter des vis et des tournevis, du papier sablé, des perceuses manuelles et des petites scies à main. Il n’est pas nécessaire de complètement reconfigurer votre local. En fait, ne le faites pas! Créez simplement un espace où vous pouvez placer ces articles sur une table sécurisée.
Considérez l’ajout d’une table près du coin arts afin que les enfants puissent avoir accès à de la colle, de la peinture, des rouleaux de carton ou d’autres matériaux recyclables. Rangez et étiquetez ces objets comme vous le feriez dans toute autre partie de votre local. Et n’oubliez pas la priorité: la sécurité!
Bien entendu, des changements dans l’aménagement d’un local ne doivent pas être nécessairement permanents. Après une visite au concessionnaire de bateaux, nous avons rentré des traîneaux qui ont servi de bateaux. Le coin maison était le seul espace assez grand pour ces trois grands « bateaux ». Le jeu des bateaux a commencé à occuper le coin maison et le coin blocs. Nous avons retiré la grande table du coin maison pendant une semaine et le petit groupe d’appartenance qui l’utilisait habituellement a convenu de se rencontrer sur le plancher pour un certain temps.
Notre découverte concernant le degré optimal d’ajustement a été que les enfants étaient plus flexibles face aux changements dans le local que ne l’étaient quelques adultes! Cet espace additionnel permettait d’encourager les mouvements corporels amples, tels que se balancer en avant et en arrière ou de gauche à droite, et non de les bannir.
Par la même occasion, nous nous sommes assurées de ne pas surcompenser ou empiéter sur les champs d’intérêt des enfants qui, généralement, jouaient dans le coin maison. Nous avons continué à nommer cet espace le coin maison et le matériel habituel y est demeuré, les enfants y avaient simplement quelques choix additionnels d'activités pour un certain temps. Dans ce cas, les changements ont été de courte durée. Après quelques semaines, les enfants ont commencé à demander un endroit où mettre les bébés et la nourriture pour la fête d’anniversaire, et nous avons observé que l’intérêt pour les bateaux avait diminué et avait été remplacé par d’autres types de jeux de rôle. Nous avons simplement retiré les bateaux du coin maison et replacé la table.
Mais ceci n’a pas signifié la fin complète des bateaux dans le local. En fonction de l’intérêt des enfants, nous avons décidé de conserver les livres de bateaux dans le coin livres pour un certain temps et de conserver le matériel pour fabriquer des bateaux dans le coin art, puisque quelques enfants exploraient encore le concept de flottabilité avec leurs créations en styromousse à la table d’eau.
Incorporer les champs d’intérêt des garçons dans la planification des activités de groupe de rassemblement
Pour chaque sujet d’intérêt des garçons, il y a des activités que tous peuvent apprécier, qu’ils soient particulièrement intéressés aux dinosaures, à la construction, aux super héros, et autres. Et qui sait? Ces activités de rassemblement peuvent représenter une première occasion pour un enfant d’explorer un sujet pour lequel il n’aurait jamais découvert d’intérêt avant!
« Pour chaque sujet d’intérêt des garçons, il y a des activités que tous peuvent apprécier, qu’ils soient particulièrement intéressés aux dinosaures, à la construction, aux super héros, ou autres »
Soutenir l’intérêt d’Adam pour les bateaux
Voici comment nous avons utilisé les stratégies précédemment mentionnées pour soutenir les champs d’intérêt d’Adam et des autres enfants du groupe.
Pendant notre période de planification ce jour-là, nous avons conclu que l’intérêt pour les bateaux était élevé et que nous pourrions l’exploiter en introduisant des bateaux et des éléments connexes à la navigation dans notre local. Premièrement, nous avons fait une liste des livres que nous avions déjà ou que nous pourrions nous procurer qui présentaient des moyens de transport en général, ou plus précisément des bateaux.
Satisfaites d’avoir le premier « morceau de casse-tête » de notre planification, nous nous sommes souvenues qu’il y avait un concessionnaire de bateaux tout près où les enfants pourraient vivre une expérience avec de vrais bateaux. Sandy s’est portée volontaire pour rendre visite au concessionnaire afin de parler au gérant du type d’expériences que les enfants pourraient vivre pendant cette sortie. Le gérant du concessionnaire lui a offert d’apporter plusieurs revues et de grandes affiches lustrées de bateaux hauts en couleur. Sandy a suggéré que les enfants voudraient peut-être enfiler des filets de sauvetage, essayer la radio et écouter le son du moteur. Elle a également dit au gérant que les enfants mesureraient la longueur et la hauteur des bateaux. Le gérant était ravi et a soulevé la possibilité que les enfants puissent chausser des skis nautiques et enfiler d’autres équipements. Sandy a également remarqué beaucoup de chiffres et de mots inscrits sur les bateaux et a décidé que ce serait une bonne idée d’apporter des planchettes à pince avec des crayons fixés à une ficelle, et beaucoup de papier. Des rubans à mesurer et de petites et grandes règles seraient aussi aidants. La sortie éducative était fixée.
La prochaine étape était de planifier des façons de prolonger la sortie. Tout en planifiant, nous avons gardé les IDC HighScope en premier plan, afin de nous assurer de soutenir tout le contenu du programme. Nous avons dressé une liste d’objets que nous pourrions apporter dans notre local : des gilets de sauvetage, de vraies photos de bateaux, des bateaux de plastique, les revues de bateaux et les affiches du concessionnaire.
Nous avons commencé à réfléchir à des idées complémentaires d’activités de groupe d’appartenance pour donner suite à la sortie: fabriquer des bateaux individuels en styromousse, en papier aluminium et avec des bâtons de popsicle; lire des livres concernant les bateaux; et, bien sûr, manger des bateaux faits de céleri et de fromage à la crème.
Nous avions également en tête les périodes de planification et de réflexion. Voici quelques-unes de nos idées initiales : tracer les contours d’un jouet, placer nos petits objets de tri (compteurs) en caoutchouc en forme de véhicules sur des affiches représentants nos coins et faire des graphiques démontrant qui a travaillé (joué) avec les bateaux et quels bateaux étaient les préférés.
Au cours de la deuxième semaine, les enfants avaient apporté leurs jeux de bateaux dans la cour extérieure. Nous avons trouvé d’énormes boîtes de carton qu’ils ont pu peinturer et façonner en bateaux improvisés. Quel autre jeu aurions-nous anticipé? La reproduction du livre « Who Sank the Boat », par Pamela Allen, était déjà une des histoires préférées. Pourquoi ne pas essayer de sortir quelques accessoires à l’extérieur, même s’il neigeait et faisait froid ?
L'aventure, amorcé en février, en Virginie centrale pendant un hiver froid, a finalement débouchée sur trois semaines d’apprentissage qui a inclus tous les IDC, et ce, parce que nous avons continué à soutenir l’intérêt de tous les enfants, particulièrement celui des garçons.
Cela est très souvent le cas: soutenir un intérêt des garçons dans notre groupe se traduit non seulement en occasions agréables d’apprentissage actif pour tous les enfants, mais génère aussi d’autres idées pour davantage d’explorations.
Laissez-vous guider par les enfants, afin de créer votre degré optimal d’ajustement.
Référence
Culpepper, S. (2008). "The temperament trap: Recognizing and accommodating children’s personalities". Earlychildhood NEWS. Salinas, CA: Excelligence Learning Corporation. Extrait de http://www.earlychildhoodnews.com/earlychildhood/article_view.aspx?ArticleID=241
À propos des auteures
Sandy Slack a commencé sa longue carrière en éducation à la petite enfance en tant qu’éducatrice Head Start. Après avoir obtenu une maîtrise en éducation spécialisée à la petite enfance à l’Université George Washington, elle a débuté une carrière de 30 ans à l’intérieur des écoles Lynchburg City (Virginia). En 1991, elle est devenue une formatrice certifiée et une consultante du programme HighScope. Sandy a dirigé les premiers placements d’intégration d’enfants avec des limitations dans les programmes préscolaires locaux. HighScope a publié plusieurs articles écrits par Sandy sur une variété de sujets concernant la petite enfance.
Gerin Martin a obtenu son baccalauréat à l’Université Radford en développement et croissance humains, avec une concentration en éducation et administration en centre à la petite enfance. Elle a enseigné dans une prématernelle privée à Lynchburg, Virginia, pendant sept ans. Durant ce temps, Gerin est devenue une éducatrice certifiée HighScope et a été la première éducatrice à collaborer avec les écoles Lynchburg City dans l’élaboration d’une classe d’intégration d’enfants préscolaires présentant des limitations. Gerin a reçu sa maîtrise du Collège Lynchburg en éducation spécialisée à la petite enfance et travaille actuellement en tant qu’éducatrice spécialisée aux écoles Lynchburg City. Elle assiste également des enfants d'âge préscolaire avec limitations dans des placements en milieu communautaire.